Orthodontie Enfant

Orthodontie ENFANT

L’Orthodontie est la spécialité dentaire qui déplace naturellement les dents à tout âge et les mâchoires des enfants par des appareillages dentaires.

Cette spécialité créée dans les années 70 -80 est devenue incontournable dans de nombreux domaines.
L’orthodontie a pour but l’esthétique du sourire et une bonne mastication. Elle est aussi souvent la base de tout traitement dentaire de réhabilitation fonctionnelle ou esthétique et de correction de la cause de nombreuses maladies tel la carie, la parodontie, les douleurs articulaires les apnées du sommeil, les céphalées et maux de tête et certaines scolioses.
Cette spécialité est très connue chez les adolescents qui portaient les « chemin de fer sur les dents » mais a évoluée grâce aux appareillages Invisibles en plastique transparent fabriqués à partir de programmes et calculs informatiques très précis dont les cliniques B And Smile se sont faites expertes depuis 2001 et ce quelque soit l’âge ou la correction souhaitée.

Le traitement des jeunes enfants relève du bon sens : pourquoi attendre alors que le problème est dépisté ? Diagnostiqué ? Les cliniques B and Smile traitent les enfants dès l’âge de 3 ans et cela depuis 1999 car leur fondateur été formé par ses Maîtres lors de sa spécialisation à l’Université. L’engouement des bagues a fait oublier ces traitements qui pourtant sont essentiels à la santé en général de l’enfant. Leurs répercussions sur l’oxygénation de la face, la respiration par le nez, le positionnement de la langue, la déglution, la phonation et la posture en général sont essentiels à la bonne santé globale de l’enfant, facilitent l’évolution des dents et le positionnement naturel des mâchoires.

Ces traitements pédiatriques s’inscrivent dans un processus de traitement en 3 Conditions :

  • Tout d’abord l’enfant. Est-il prêt à porter un appareil ? C’est important parce que ce n’est pas si simple.
  • Deuxièmement, les parents. Si les deux parents ne sont pas convaincus du traitement que j’évoque avec eux, l’appareil ne marchera pas, parce-que leur rôle est primordial pour accompagner leur enfant.
  • Et enfin troisième facteur : il faut que nous, professionnels, soyons équipés pour réaliser une empreinte sur un jeune enfant et disposions d’un laboratoire capable de créer un appareil sur mesure.

Si ces trois facteurs ne sont pas réunis, le praticien peut au moins informer les parents, d’une part de l’existence d’une déformation et d’autre part qu’un traitement est possible. Et s’il doit parler du traitement et de ses avantages, il doit aussi évoquer ses inconvénients, notamment la durée de ce traitement, toujours plus longue avec des jeunes. Selon l’enfant et selon le problème existant, une intervention est possible dès l’âge de trois ou quatre ans et jusqu’à la neuvième année. La régulation de la croissance des mâchoires est un processus long, qui s’opère par étapes successives. On commence par poser l’appareil durant six mois, un an, puis on s’arrête pour prendre le temps d’observer.
Lorsqu’il met une plante en terre, un jardinier observe la façon dont elle s’adapte à son environnement. Peut-être est-elle trop à l’ombre, ou au contraire trop exposée au soleil. Et si la plante ne pousse pas bien, il va la déplacer. En Formule 1, les pilotes et les mécaniciens ne démarrent pas une course sans boucler des tours de piste préalables, et faire les réglages éventuellement nécessaires. Pour l‘enfant, qui n’est certes pas une machine construite en série, l’observation et les réglages sont indispensables.
Après cette première période d’ajustement, il faut un suivi tous les ans, comme chez le pédiatre. Puis à partir de l’âge de neuf ans, quand la mâchoire ne bouge plus, on va se concentrer si nécessaire sur les dents. Mais le travail d’ajustement se fera dans une mâchoire correcte.

A quel âge peut-on intervenir ? (Témoignage du Dr. Patrice Bergeyron)

A mon avis, il n’y a pas d’âge minimum. La seule limite, c’est le matériel. Un problème de mâchoire peut être détectable dès la naissance, et si je pouvais intervenir sur des bébés, si j’avais les appareils adaptés, je le ferais. Certains confrères me prennent parfois pour un fou de vouloir traiter des enfants avant la pousse des dents définitives. Je me souviens que lors de l’un de nos premiers cours d’orthodontie, un professeur nous avait dit : « Vous ne soignerez pas des maladies. Les gens que vous verrez ne sont pas malades », et dans le cas de l’orthodontie esthétique, c’est vrai. Mais concernant l’orthopédie dentofaciale des enfants, je ne suis pas d’accord. J’estime qu’un enfant qui respire mal, c’est grave. Alors certes, ce n’est pas une maladie. Si l’enfant éprouve une gêne respiratoire aigüe, c’est le pédiatre qui va s’en charger. Mais quel professionnel de santé va estimer son potentiel de croissance ?Peut-être un ostéopathe. Les ostéos font partie de ces soignants qui ont un regard global sur leurs patients, et qui savent à quel point il est important de libérer les contraintes pour permettre la croissance. Parmi les orthodontistes, l’idée qu’on ne peut pas intervenir sur des jeunes enfants est tellement ancrée que l’on vit parfois des situations ubuesques… Quand je me suis installé dans le sud de la France, je n’avais pas d’appareil de radiologie. J’envoie un jour patient de cinq ans à un radiologue, dont la secrétaire appelle mon assistante : - J’ai ici un patient à vous âgé de cinq ans. Je pense que vous vous êtes trompée, parce que l’orthodontie ça commence à dix ans ! Bien sûr : la secrétaire du radiologue savait mieux que moi ce qui pouvait se faire ou non… C’était comme ça, j’ai souvent eu du mal à travailler avec certains confrères. Et pourtant, lorsqu’on y pense, traiter les jeunes enfants tombe sous le sens ! Dans quelle autre branche de la médecine va-t-on laisser un patient chez lequel on dépiste un problème attendre durant des années sans être soigné ? Plutôt qu’adapter un appareil à un enfant, on préférait adapter l’enfant à l’appareil. Donc si le professionnel avait choisi de mettre des bagues, comme nous tous à l’époque, il devait attendre l’apparition des molaires, vers sept ans. Il n’y avait rien d’autre à faire. Mais cette époque-là, je le dis, est finie.